02 Aug
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Jeudi 11 aout dernier, la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji a annoncé l'installation de la Commission Nationale chargée de l'élaboration du projet de loi relatif au statut de l'artiste en Algérie, et ce dans le cadre de sa démarche de soutien et promotion des arts et rayonnement culturel.


Présidée par le directeur du Conseil National des Arts et des Lettres (CNAL) au ministère, M. Missoum Laroussi, la commission sera composée de sept membres issus de divers secteurs, institutions et départements ministériels dont M. Abdelkader Bendaamache, directeur de l'Agence algérienne du rayonnement culturel (AARC). Le plan d’action de la Commission Nationale s’articulera en deux phases axées sur une période de consultations et une seconde phase de présentation des conclusions des travaux en vue de la mise en place du projet relatif au statut de l’artiste. Cette démarche intervient dans un contexte marqué par plusieurs réformes, à savoir la mise en place de procédures relatives au financement et l’appui du secteur de la culture mais aussi la suppression du Fond National pour le Développement des Arts et des Lettres (FDAL) qui, rappelons-le, a financé, entre 2015 et 2019, dans la catégorie musique 52 133 projets. Ainsi, force de constater que l’Algérie entend doter les artistes d’un statut concis et éligible pour la mise en place d’un contexte favorable à la création, mais aussi l’épanouissement socioprofessionnel. Dans une déclaration, M. Laaroussi une estimation de 13.418 cartes d’artistes délivrées depuis la création du Conseil national des arts et des lettres (CNAL). Il est à préciser que la validité de la carte est de cinq années renouvelables et qu’elle concerne 180 métiers des arts.

"L'opération d'octroi de la carte d'artiste (électronique) est en cours", et que cette carte "offre de nombreux avantages comme l'assurance, la retraite, l'investissement culturel et la création des établissements artistiques en bénéficiant du soutien et de l'accompagnement de l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (ANADE)» précise la déclaration de M. Laaroussi.  

Il est primordial de (re) penser les politiques culturelles en Afrique, en plaçant l’artiste au cœur de cet écosystème. « La culture comme levier de développement durable et de renforcement de la cohésion au sein des sociétés » figure parmi les thématiques abordées par La Convention de l’UNESCO de 2005. La corrélation de culture et développement durable est plus qu'une option, une nécessité. 

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