Depuis plus de quarante ans, Halima Lamine trace une trajectoire hors des sentiers balisés de la scène artistique algérienne. Une trajectoire sans fard, sans concessions, mais toujours habitée. Peintre viscérale, intellectuelle engagée, elle creuse son sillon au croisement du geste instinctif et de la réflexion profonde.
Samedi dernier, à la librairie-galerie Alamat, nichée au cœur d’un quartier populaire de la Casbah d’Alger, s’est tenue une exposition dense, intimiste, portée par la présence vive d’Halima Lamine. Sur les murs, des visages sombres ou éclatants, des regards figés, des silences accrochés à la toile. Entre noir et blanc et couleurs criardes, les portraits exposés, de petit format, traduisent un chaos intérieur contenu, un souffle retenu. Le vernissage, empreint de chaleur humaine, d’échanges directs et de sensibilité, résonnait comme un prolongement naturel de l’artiste : libre, dense, indocile.
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